Serial fureur
Dans les bars à drag queens
Les caveaux échangistes
Il rôde et assassine
Des femmes aux sourires tristes
Des cours de White Chapel
Aux ruelles de Greenwich
Il tranche à la cruelle
Le cou de jeunes biches
Tueur en serial fureur
La mort en bandoulière
Il fend les pauvres coeurs
A grands coups de rapière
Dans les yeux qui se noient
Dans les larmes ultimes
Il s'étrangle de joie
Bénissant ses victimes
Dans un fog à pleurer
A côté des gisants
Poussent sur le pavé
Des coquelicots de sang
Gilles Paquelier - avril 2015
Du coeur à l'outrage (dédié à la rumeur¨)
Jusqu’à la fin, la dernière cage
L’ultime journée de triste vie
Je mettrai du cœur à l’outrage
Verbe acéré poing d’aciérie
On ne change pas un monde immonde
En priant Dieu larmes aux yeux
Je n’attends pas que l’on me tonde
Je lève haut une arme à feu
Je n’ai pas connu les golfes clairs
Le chant des mouettes sur les vagues
Mais le ciment et les éclairs
Des rues sales et des terrains vagues
Si vous saviez les deals cradots
Les casses minables vingt ans à chier
Pour sortir enfin du cachot
Dans un 4x4 plutôt qu’à pied
Je n’oublie rien, j’hurle ma rage
A coup de mots tout chauds rappés
Je masse mon cœur à l’outrage
A l’huile de slam qui sent le pavé
Films noirs
J’ai tant d’émotions dans ma malle
De films noirs à en mourir
Dans les bras de Lauren Bacall
Je suis Bogart et son sourire
J’ai tant d’enquêtes qui m’enfièvrent
Tant de coupables à dénicher
Au 36 Quai des Orfèvres
Jouvet saura les faire avouer
J’ai tant de meurtres en mémoire
Tant de monstres assoiffés de sang
Chassant leurs proies sur les trottoirs
Baignés de soleil rougissant
J’ai tant de mystères qui résonnent
Tant de grands chiens des Baskerville
Elémentaire, mon cher Watson
Sherlock fouille et met dans le mille
J’ai roulé loin en wagon-lit
Avec Poirot le fin limier
Le crime sera-t-il puni ?
Qui a tué ? Qui a tué ?
J’ai tant d’assassins dans ma rue
L’un habite au vingt et un
Alfred Hitchcock nous a bien eus
Qui connaît vraiment ses voisins ?
J’ai tant de mafieux dans ma nasse
Brando se fait baiser la main
De Niro tire et la mort passe
Al Pacino sera parrain
J’ai vu le roi des monte-en-l’air
Le gentleman cambrioleur
Et dans les yeux d’Ava Gardner
J’aurais voulu noyer mon cœur.
Derniers commentaires
De beaux et bons souvenirs
Bonsoir,
Je vous appelle demain pour en parler. Bonne soirée, Gilles (0635355486)
Bonjour Gilles,
Je suis l'animateur d'Oméris Part Dieu, je vous contacte par rapport à votre proposition de lecture de poèmes, ce serait avec grand plaisir.
0472601717
Chers lecteurs de ce site et de mes recueils de poésie, mon nouvel ouvrage, Où sont passés les papillons ?, paraîtra en janvier 2020. Des poèmes doux et nostalgiques, aux senteurs d'enfance.